Awala Et la Légende de la Banlieue
Vous connaissez la cité du Luth ? Et vous savez ce qu'est une tortue ? Bah moi j’vais voir les deux combinées… Direction Awala pour y découvrir les tortues Luth, les tortues les plus grosses du monde! Grand Sage Malade me racontait des histoires quand j’étais petit dont celle de la Tortue Luth. C’est un conte pour enfant que j’ai appris et que j’ai hâte de vous conter car vous comptez beaucoup pour moi. Pardonnez mes quelques erreurs dans le récit mais j'vais essayer de narrer la véritable histoire de la Tortue Luth comme on me l'a apprise.
Il était une fois une Tortue du nom d’April Oneal. Cette brave tortue était une marathoneuse extraordinaire. Sa carapace mesurait environ deux mètres de longueur et son poids avoisinait les 600Kilos. Cette masse carapaciaire, elle la devait à son père, Shakil Oneal. Vous devez sans doute connaître ce prénom là puisqu’il vient de la dynastie des Shakers. Les Shakers sont ces esquimaux qui se tapaient le poing pour se dire bonjour car il ne pouvait pas se serrer la main de peur de les casser. Son nom de famille, Oneal, a été emprunté à un pharaon chinois parisien qui concurrençait les égyptiens. Ainsi, pour les narguer, il leur balançait souvent une phrase monstrueuse dans l'eau delà que je ne peux m’empêcher de vous divulguer : «Ch’ui une bête de Seine qui vient de Turin, j’t’urine au Nil, mon blase ? C’est Maturin ! ». Voilà, avec le schéma précis que j’vous ai apporté, vous devez bien visualiser notre chère tortue.
Un matin, lors d’une balade en plein marécage avec son papa Shakil, April fit une grosse chute dans une mare d’eau. Ne savant que peu nager et se débattant de toutes ses forces, elle évoqua ses dernières prières à son père puis se sentit faiblir.
« J’en ai marre, je suis à bout, préviens dont le marabout que Boutd’ficelle m’a ratée, il m’a faite fuir en rotant, notre couple n'est que rateau, notre histoire qu'une rature !
- Surtout, ne lèche pas le fer ! Tu en as marre, Attends !
- Vite !!! Je suis dans une mare à thon
- Tu veux courir le Marathon ?
- P’t’être plus tard sur pluton, t’es bien marrant toi !
- Ma ratonne, ma biquette, le marabout est à Boumara. Je m’en vais le quérir avec Boutd’ficelle, ton prétendant bien entendu. Patiente, quand je reviens, je ne veux pas d’un bout d’fille seule»
Cette incompréhension père / fille permis de sauver April de ces marais perfides. Suite à cette sauverie sauvagère, Boutd’ficelle tira la corde un peu trop loin en lui exigeant de l’épouser. La tortue refusa catégoriquement l’insultant de « laid pou gay ». Boutd’ficelle rota après avoir siroté son soda puis partit vagabondant vagabonder dans les vagues abondantes du Kawabonga. April le termina d’un clin d’œil maléfique suivi d’une réplique délétère que tout bout de femme sait bien faire :
« Tu n’es que Diez, Bis ou Ter de terre, un vase de vice, un ver de verre. De toute manière ma fidélité en ton égard faisait à l’adultère ma vertu alitée avec ton cousin Edgard. Lui ne rote pas après siroter un Voudeumonch’mint. Lui ne se miroite pas dans un miroir mi blanc mi noir s’expressionnant d’un « Sir ôtez vous de mon chemin ! »
-Groupiron! Groupille Ronde! Grosse Pupille Immonde! Ton clin d’œil ne vaut rien devant le déclin des Dieux dont tu vas faire fasse, face de fer à la carcasse de mer, sac à rapace, ta mer!» lui rétorqua-t-il, laissant sa grâce sillonner le chemin des océans, laissant sa graisse siphonner son lèche main désosser les os errants.
Suite à cette rupture tragique et son maintient en vie, April partit sur les traces de sa dynastie chercher un compagnon. Elle prit chère chez un con plein de pognon logeant dans une mare souillée d’un marseillais. Cette tortue tordue, à sec la séquestra pour la torturer. Le con, mignon qui lui plaisait au départ, qui plus est, épuisait l'épuisette de vinasse (faut oser). Il s'approcha alleché, prêt à lêcher des fûts de Sancerre, le rapace. April, futée, sincèrement, sermena de faire payer son chère minot. Elle fut en rogne puis poussa l'ivrogne dans un fût. Il fut dans le fût sans futal et dit au revoir à ses flutes matinales. Le con mignon pas niais/ ne l'accompagnia plus. Il fut largué pour un ex en province de la famille des tortues raies. Ils traversèrent ensemble le Rhône tout en cassant quelques Rhin. Plus tard, la belle dut renier son trône, ainsi, ils prirent le train en priant plein d'entrain de faire taire les messes basses. Pourquoi renia-t-elle son trône vous demandez vous ? Parce que là ou la rue meurt, les rumeurs fleurissent. Ainsi, la fille de la "dynastie des Shakers" fut rebaptisée la « la débile nasi de Hitler » suite au film à succès « La Chute du Rhin» qui fit un tabac chez les oisillons jacteuses fumeuses de kankan. La chute est dure hein ? Ce n’est qu’une suite logique « dure haine animale ». Se retrouvant non pas seule mais mal accompagnée d’un mâle accompagnateur, ex de Province; ils poursuivirent leur route sur les rotules, la nageoire enneigée par la neige nuageuse. Parfois nue, rageuse que sa carapace soit trop lourde, l’ex de province la lui portait tout en croquant dedans car rapace fût l’ex ample. Les deux tortues se séparèrent à la suite d’une violente dispute. L’ex s’en alla se faire quelques bars et dix ….potes. April en appris long sur les tortues raies. Après elle fût prèle, donneuse de coup de poêle à celui qui espèrerait l’avoir à poil. Elle atterrit par la suite chez un jeune à Villiers. Le Bel au boa dormant, druide pour le groupe industriel « PAN », la conquit lors d’un soir lui sortant sa serpe Pan. Maniant la coupeuse avec une dextérité insolite, elle rasa à tort toutes forêts et offrit à Thor toutes vraies raies. Le beau druide au boa dormant, un beau jour l’éveilla. Naquissent par la suite d’une ponte soixante dix œufs et demi. Le Bel de Villiers reconnut la ponte efficace dans une commune voisine qui elle-même reconnut ainsi, les jeunes de Villiers. Avec le temps, le langage circoncit les particules. Les œufs déflorés prirent le nom de Genne-villiers. Les années passèrent, les galères se firent sentir. Le chômage grandit pour une partie de la commune devenue ville entre temps. Les tortues discriminées ramèrent à leur tour dans les galères de la vie pour trouver un job. C’est pour cette raison que l’on dit que les tortues luttent et que la ville de Gennevilliers prit ce nom. Et si t’es l’assidu de la cité du Gennevilliers moderne, tu connaitras bien sûr l’origine du nom de Luth par le Lassis assis à six pieds sur le Ter-ter. Les années passèrent, April appris à ses tortues tueuses son histoire tortueuse tordue. Elle recensa les volontés de son père comprise dans une incompréhension. Elle les prise comme prise dans un conte sans prétention puis se mit à courir. Ses deux cents marathons parcourus à la suite, la voilà. Ils la firent passer par Kourou par la soute jusqu’à Awala.
Nous, nous sommes venus voir cette légende vivante qu’est April. Vous la connaissez aussi bien que moi désormais et j’vais vous en montrer quelques photos.
"Elle était twès belle ton histwoiwe Doudz...
- Tu pleures comme du Tapier Poilette U!
- Wooo Leclew, weste avec ta MissTong et laisse moi méditer suw cette belle histwoiwe!"
